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Tuméfaction pelvienne chez la femme "comment penser au dgc selon l'age"
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Tuméfaction pelvienne chez la femme "comment penser au dgc selon l'age"
1 / Patientes avant la ménopause
Dans ce groupe, le risque de tumeur ovarienne maligne est moindre (< 20 %). L’échographie reste l’examen de référence. Le dosage du CA125 est peu utile car non spécifique et élevé dans de nombreuses pathologies non malignes (fibrome, salpingite, endométriose, adénomyose, grossesse,…) voire chez la patiente normale ; un taux > 200 UI/L est cependant considéré comme très anormal et fait suspecter une tumeur ovarienne.
2 / Patientes ménopausées
Dans ce groupe, le diagnostic est possible en combinant les données de l’imagerie et la valeur du CA125. L’index de risque de malignité (RMI) est ainsi une aide au choix de la stratégie d’ex- ploration chirurgicale. Il englobe le statut ménopausique (préménopause [1 point] ou post-ménopause [3 points]), les caractéristiques ultrasonores de la masse (kystes multiloculaires, zones solides, bilatéralité, ascite, métastases :
en l’absence de signe, score de 0, un critère entraîne un score de 1 ; plus de 1 critère entraîne un score de 3), la valeur absolue du CA125. Le RMI est obtenu par la multiplication de ces 3 facteurs ; un taux > 200 est choisi pour discriminer pathologie bénigne et maligne. La sensibilité du RMI est de 87 % et sa spécificité de 97 %, soit un gain de 14 % par rapport à l’utilisation de l’échographie seule.
3 / Patientes enceintes
Une masse pelvienne (d’origine gynécologique ou non) est fréquemment découverte lors de la réalisation d’une échographie obstétricale. La majorité (90 %) des images disparaissent au 2e trimestre ce qui témoigne de leur aspect fonctionnel. Les masses persistantes doivent être explorées entre 17 et 18 semaines d’aménorrhée, car elles peuvent former un obstacle prævia ou se compliquer de rupture, d’hémorragie d’infection ou de torsion en pré- ou post-partum.
Le kyste dermoïde est la tumeur la plus fréquente. Des critères échographiques suspects de malignité doivent faire réaliser l’exploration chirurgicale dès le diagnostic morphologique ; le cancer de l’ovaire concomitant de la grossesse est cependant rare (1/8 000 à 20 000 accouchements) ; il représente 2,5 % des masses persistant après le 1er trimestre.
4 / Patientes adolescentes
Dans les 2 tiers des cas, la masse pelvienne est révélée par une complication entraînant une douleur pelvienne aiguë ou subaiguë ; lors de l’examen clinique, cette masse est palpable 1 fois sur 2.
Au niveau utérin, il existe une plus grande fréquence des tumeurs trophoblastiques, rhabdomyosarcomes, adénocarcinomes à cellules claires.
Les tumeurs ovariennes organiques représentent 2 tiers des tumeurs gynécologiques de l’adolescence. Elles sont bénignes dans 80 %.
Il s’agit le plus souvent de tumeurs des cellules germinales (2/3 des cas) ou du stroma ; la plus fréquente étant le dysgerminome (48 %) ; les formes épithéliales n’apparaissent qu’après 12 ans. L’utilisation de marqueurs biologiques (en sus du CA125) est souvent utile au diagnostic préopératoire. L’échographie retrouve le plus souvent des tumeurs solides. L’existence d’une nécrose centrale, de septums irréguliers ou de végétations sont en faveur de la malignité. En IRM, les signaux sont intermédiaires en T1 et T2 et les prises de contrastes variables.
Les tumeurs ovariennes fonctionnelles sont plus fréquentes après le démarrage pubertaire qu’avant, se manifestant par des signes d’hyper-œstrogénie (FSH et LH basses et non stimulables) ; elles peuvent faire évoquer un syndrome de McCune-Albright (taches cutanées, lésions osseuses, endocrinopathies).
Dans ce groupe, le risque de tumeur ovarienne maligne est moindre (< 20 %). L’échographie reste l’examen de référence. Le dosage du CA125 est peu utile car non spécifique et élevé dans de nombreuses pathologies non malignes (fibrome, salpingite, endométriose, adénomyose, grossesse,…) voire chez la patiente normale ; un taux > 200 UI/L est cependant considéré comme très anormal et fait suspecter une tumeur ovarienne.
2 / Patientes ménopausées
Dans ce groupe, le diagnostic est possible en combinant les données de l’imagerie et la valeur du CA125. L’index de risque de malignité (RMI) est ainsi une aide au choix de la stratégie d’ex- ploration chirurgicale. Il englobe le statut ménopausique (préménopause [1 point] ou post-ménopause [3 points]), les caractéristiques ultrasonores de la masse (kystes multiloculaires, zones solides, bilatéralité, ascite, métastases :
en l’absence de signe, score de 0, un critère entraîne un score de 1 ; plus de 1 critère entraîne un score de 3), la valeur absolue du CA125. Le RMI est obtenu par la multiplication de ces 3 facteurs ; un taux > 200 est choisi pour discriminer pathologie bénigne et maligne. La sensibilité du RMI est de 87 % et sa spécificité de 97 %, soit un gain de 14 % par rapport à l’utilisation de l’échographie seule.
3 / Patientes enceintes
Une masse pelvienne (d’origine gynécologique ou non) est fréquemment découverte lors de la réalisation d’une échographie obstétricale. La majorité (90 %) des images disparaissent au 2e trimestre ce qui témoigne de leur aspect fonctionnel. Les masses persistantes doivent être explorées entre 17 et 18 semaines d’aménorrhée, car elles peuvent former un obstacle prævia ou se compliquer de rupture, d’hémorragie d’infection ou de torsion en pré- ou post-partum.
Le kyste dermoïde est la tumeur la plus fréquente. Des critères échographiques suspects de malignité doivent faire réaliser l’exploration chirurgicale dès le diagnostic morphologique ; le cancer de l’ovaire concomitant de la grossesse est cependant rare (1/8 000 à 20 000 accouchements) ; il représente 2,5 % des masses persistant après le 1er trimestre.
4 / Patientes adolescentes
Dans les 2 tiers des cas, la masse pelvienne est révélée par une complication entraînant une douleur pelvienne aiguë ou subaiguë ; lors de l’examen clinique, cette masse est palpable 1 fois sur 2.
Au niveau utérin, il existe une plus grande fréquence des tumeurs trophoblastiques, rhabdomyosarcomes, adénocarcinomes à cellules claires.
Les tumeurs ovariennes organiques représentent 2 tiers des tumeurs gynécologiques de l’adolescence. Elles sont bénignes dans 80 %.
Il s’agit le plus souvent de tumeurs des cellules germinales (2/3 des cas) ou du stroma ; la plus fréquente étant le dysgerminome (48 %) ; les formes épithéliales n’apparaissent qu’après 12 ans. L’utilisation de marqueurs biologiques (en sus du CA125) est souvent utile au diagnostic préopératoire. L’échographie retrouve le plus souvent des tumeurs solides. L’existence d’une nécrose centrale, de septums irréguliers ou de végétations sont en faveur de la malignité. En IRM, les signaux sont intermédiaires en T1 et T2 et les prises de contrastes variables.
Les tumeurs ovariennes fonctionnelles sont plus fréquentes après le démarrage pubertaire qu’avant, se manifestant par des signes d’hyper-œstrogénie (FSH et LH basses et non stimulables) ; elles peuvent faire évoquer un syndrome de McCune-Albright (taches cutanées, lésions osseuses, endocrinopathies).
black-hole- Super Moderateur
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