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Message par ismano Mer 19 Oct - 15:46

J. RISSE,

Limoges

Nous assistons depuis un certain nombre d’années, en France et dans quelques autres pays européens, à un véritable engouement pour les produits dits « naturels ». Comment expliquer cela ? Est-ce justifié ? Où en est-on du « bio » dans notre pays ?

Si l’actuel engouement des Français pour le « bio » est indéniable, ce serait une erreur de croire qu’il s’agit d’une simple mode. Il y a bien longtemps que nos compatriotes ont commencé à s’intéresser à la nature et aux produits naturels. Au XVIIIe siècle, Jean- Jacques Rousseau leur avait ouvert la voie. D’autres, Jean Jaurès en tête, s’étaient élevés contre cette tendance. Dans La petite République du 31 juillet 1901, il n’hésitait pas à écrire : « Les productions que l’on appelle naturelles ne sont pas pour la plupart… l’oeuvre spontanée de la nature... La nature elle-même est un merveilleux artifice humain… ». En fait, l’agriculture biologique est véritablement née dans les Trente glorieuses en réaction sans doute à certains excès, mais aussi parce qu’il y avait eu 1968.
Produits biologiques et réglementation

Disons, pour simplifier les choses, qu’il existe en agriculture deux modes de production : le mode conventionnel et le mode biologique. Les agriculteurs adeptes du premier essaient d’obtenir, grâce à des rendements élevés, des produits de consommation courante de qualité convenable et bon marché. Un objectif des plus rationnels pour une société qui souhaite satisfaire les besoins de populations en forte croissance, souvent mal nourries et à faibles revenus. Pour les végétaux, ces rendements élevés sont obtenus par l’emploi de variétés sélectionnées, la mécanisation des tâches, l’utilisation d’engrais naturels et de synthèse, le recours aux pesticides pour contrôler parasites et mauvaises herbes. Quant aux animaux, les performances sont améliorées par la sélection, l’alimentation rationnelle, le recours à des habitats appropriés, la prévention des maladies microbiennes, parasitaires ou virales. Les producteurs adeptes du « bio » se préoccupent moins des rendements et des prix de revient ; ils souhaitent mettre sur le marché des produits sains, ménager l’environnement, éviter la dissémination dans la nature d’agents chimiques. Tout juste née, l’agriculture biologique a été soumise à une réglementation stricte, différente de celle qui régit l’agriculture conventionnelle. Les cahiers des charges s’appliquant aux produits végétaux prévoient pour l’essentiel l’interdiction des produits chimiques de synthèse, tant pour la fertilisation des sols que pour la protection des cultures. Ceux s’appliquant aux produits animaux interdisent l’élevage hors-sol (élevage en bâtiments clos). Le nombre d’animaux/m2 de terrain est limité, l’alimentation doit provenir pour 50 % au moins de l’exploitation et l’utilisation d’OGM est prohibée. Sont prévues quelques dérogations pour lutter contre les maladies infectieuses ou parasitaires. Des organismes certificateurs tiers s’assurent du respect de ces cahiers des charges.
Comparaison des produits « bio » et des produits conventionnels

L’agriculture biologique n’a pas d’obligation de résultats, mais des obligations de moyens.

La réglementation européenne précise d’ailleurs « qu’aucune allégation ne peut être faite dans l’étiquetage ou la publicité suggérant à l’acheteur que l’indication se référant à l’agriculture « bio » constitue une garantie d’une qualité organoleptique, nutritionnelle ou sanitaire supérieure ». Plusieurs centaines de rapports, de qualités très inégales, souvent contradictoires, se sont efforcés de comparer les deux types de produits. Dès juillet 2000, celui de la FAO estimait que peu de différences séparaient produits « bio » et produits conventionnels. Dans un rapport publié en 2007 intitulé Évaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique, l’AFSSA a tenté de réaliser une synthèse critique de l’ensemble des travaux connus. Globalement, les Sages de l’AFSSA ont trouvé peu de différences significatives entre produits « bio » et produits conventionnels. Avec une louable prudence, ils se sont bornés à souligner qu’en l’état actuel des connaissances, il ne pouvait « être conclu à l’existence de différences remarquables au regard des apports de référence disponibles des teneurs en nutriments entre les aliments issus de l’agriculture biologique et ceux de l’agriculture conventionnelle ». Un groupe de travail animé par Bernard Le Buanec, constitué un peu plus tard dans le cadre de l’Académie d’agriculture, a repris le flambeau. De septembre 2008 à mai 2010, il a analysé les rapports déjà publiés, audité un certain nombre de personnalités, visité des exploitations et entendu des agriculteurs « bio ». Voici ses conclusions.
Concernant les produits végétaux

Compte tenu des faibles différences enregistrées entre les produits issus des deux systèmes, il serait hasardeux de tirer des conclusions générales fiables pour les teneurs en minéraux et en oligoéléments.

• La teneur en vitamine C des végétaux « bio » semble être légèrement supérieure à celle des végétaux conventionnels. Les teneurs en bêta-carotène et vitamines du groupe B restent proches les unes des autres.

•Le mode d’agriculture semble n’avoir qu’une influence modeste sur la teneur en certains antioxydants : lycopène et polyphénols notamment.

• Conséquence de l’emploi d’engrais azotés solubles, la teneur en nitrates est significativement plus élevée dans la plupart des végétaux conventionnels que dans les végétaux « bio ». Le 31 mars s’est tenu, à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, un colloque sur l’action des ions nitrate et nitrite sur la santé humaine.

•Au plan sanitaire, le mode de production biologique, en interdisant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau. Ceci étant, l’agriculture « bio » a un recours obligé à des fongicides et à des insecticides pas toujours inoffensifs (cuivre, roténone désormais interdite, etc.). Un groupe de travail mixte Académie de médecine/Académie d’agriculture présidé par André Aurengo, et dont j’ai eu l’honneur de faire partie aux côtés du professeur Tubiana, s’est réuni à plusieurs reprises, sur le thème des pesticides, au cours du printemps 2008. Il a publié, à l’issue de ses travaux, un rapport dont voici quelques lignes : « Enfin, si les produits biologiques présentent moins de résidus de pesticides, il apparaît nécessaire de veiller à maîtriser les risques biologiques résultant d’une mauvaise utilisation des engrais organiques naturels. Ces risques pourraient être supérieurs aux avantages chimiques éventuels ».
Concernant les produits d’origine animale (la viande, le lait, les oeufs)

•Le lait a fait l’objet d’un intérêt tout particulier. Plusieurs études ont été conduites tant en France que dans les autres pays européens, mais surtout en Angleterre (Ellis et coll., Butler et coll., notamment). Les teneurs en acides gras saturés étaient les mêmes dans les deux cas. Les laits provenant de l’agriculture biologique, moins riches en acides gras mono-insaturés que les laits conventionnels étaient en revanche plus riches en acides gras polyinsaturés, en oméga 3 notamment, ce que d’autres études ont d’ailleurs confirmé.

• Concernant la viande, les quelques études rendues publiques ne montrent pas de différence notable dans la composition des viandes, sauf peutêtre un peu plus de graisse chez les animaux issus de troupeaux « bio ». De la même façon, aucune différence n’a été enregistrée quant à l’état de santé des animaux issus des deux formes d’élevage. Une étude récente de Minelli et coll. a simplement mis en évidence une plus grande richesse en protéines et en cholestérol des oeufs « bio ».
L’agriculture biologique dans les agricultures française et européenne

Selon Eurostat, l’Office européen de statistiques, les surfaces dévolues à l’agriculture « bio » ont augmenté de 21 % entre 2005 et 2008. À cette date, l’Espagne représentait 20 % des surfaces « bio » européennes, l’Italie 13 %, l’Allemagne 11,5 %, le Royaume-Uni 9 % et la France 8 %. En France, 2 % de la SAU seulement est dévolue à l’agriculture biologique. En ce début d’année 2011, sur les 5 à 600 000 exploitants que compte notre pays, 20 000 environ, soit 3 %, ont choisi de produire « bio ».
La consommation de produits « bio » en France

Le baromètre annuel de la consommation publié par l’Agence « bio » (l’agence française qui coordonne les actions des différentes parties prenantes) permet d’en suivre l’évolution. La part du « bio » dans l’alimentation des Français reste encore faible (2 % environ), sauf pour quelques produits : les oeufs (11 %), le lait (8 %), les fruits et les légumes (environ 3 %). La moitié des Français affirment avoir consommé au moins un produit « bio » par mois au cours des années passées. La plupart disent souhaiter améliorer leur score. Connaissent un indéniable succès les fruits et les légumes, les oeufs et le pain et, mais à un degré moindre, les produits laitiers et la volaille. Parmi les consommateurs « bio », plus du tiers sont fidèles à une famille de produits. La moitié des consommateurs de lait « bio » ne consomment que du lait « bio », quasiment tous les amateurs d’oeufs « bio » ne consomment que des oeufs « bio ». Même si 40 % des Français disent trouver normal de payer plus cher un produit « bio », les différences de prix entre produits « bio » et produits conventionnels (en moyenne 30 à 40 %) constituent bien entendu une entrave au développement du marché « bio ». Dernière indication, ô combien importante, 38 % des produits « bio » consommés en France sont importés trop souvent sans garanties suffisantes.
Qui consomme « bio » et pourquoi ?

Ce sont, comme l’ont montré plusieurs enquêtes, les personnes à niveau élevé d’éducation, et non pas de revenus, qui consomment le plus volontiers des produits « bio ». Les choses, dit-on, commenceraient à bouger. Les raisons invoquées par les consommateurs de « bio » pour expliquer leur choix sont variables. Une certitude, 90 % d’entre eux sont persuadés qu’ils contribuent à préserver l’environnement. Ils disent aussi vouloir préserver leur santé, retrouver la qualité et le goût des produits d’autrefois, être sûrs que les produits qu’ils mangent sont sains. Si les Français avouent se méfier des produits standard, selon eux peu fiables, ils ont, à l’inverse, surtout dans l’Est et le Sud-Ouest, une bonne image des produits « bio » qu’ils qualifient volontiers de sains et naturels. Ajoutons, et ce n’est pas négligeable, que nos compatriotes sont, pour la plupart, persuadés que les viandes, le lait et les oeufs « bio » proviennent d’animaux élevés dans de « bonnes conditions ».
Quelques commentaires

D’abord, il faut ramener l’engouement actuel des Français pour les produits « bio » dits aussi « naturels » à de justes proportions. Il faut ensuite admettre que consommer « bio » de temps à autre ne peut pas avoir d’influence notable sur le statut nutritionnel ou sanitaire des « biophages ». Cela étant, pouvons-nous ne voir le « bio » que sous ses seuls aspects médicaux et nutritionnels ? Évidemment non ! Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, ignorer que cette quête du naturel a eu pour effet de jouer un rôle modérateur sur les excès du productivisme. Elle a incontestablement conduit les acteurs des filières animales ou végétales à se montrer plus économes en pesticides ou en engrais, plus attentifs à l’environnement. Elle a aussi conduit les industries agroalimentaires, à mieux prendre en compte les besoins nutritionnels et sanitaires de leurs clients. La situation, personne ne le nie, est aujourd’hui bien meilleure qu’elle ne l’était, il y a seulement 20 ou 30 ans et elle continue et doit continuer à s’améliorer. Nous ne pouvons pas non plus ignorer que les hommes, tous les hommes, ne vivent pas que de logique et de sciences. Ils vivent aussi d’espoirs, de croyances et de peurs. Certains mots les font rêver : nature et naturel sont de ceux-là. Manger « bio », penser « bio », c’est afficher une certaine conception de la vie, c’est se distinguer des autres, c’est, d’une certaine manière, exister, vivre mieux. C’est aussi dire aux scientifiques que si l’on attend encore beaucoup d’eux dans l’avenir, il est grand temps que soit pris en compte un problème trop longtemps ignoré : celui de l’acceptabilité sociétale des découvertes scientifiques ou technologiques, avec tout ce que cela comporte en termes d’information. Enfin, personne ne peut ignorer ou oublier que la planète comptera vraisemblablement 9 milliards d’hommes en 2050 et qu’il faudra aussi les nourrir
!
Pour en savoir plus

• Gueguen L, Pascal G. Le point sur la valeur nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique. Cahiers de nutrition et de diététique 2010 ; 45 :205-14.
• Le Buanec B et al. Agriculture biologique : Regards croisés d’un groupe de travail de l’Académie d’agriculture de France, septembre 2008-mai 2010.
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