Qui est en ligne ?
Il y a en tout 24 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 24 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 480 le Jeu 16 Sep - 4:29
Derniers sujets
La responsabilité médicale
+7
dr.bochra
dr sara
dr mirion
omar19
black-hole
Le Fondateur
nadia 24
11 participants
DOC DZ...La Communauté des Etudiants et Praticiens en Médecine :: LES MEDECINS ... :: MEDECINE GENERALE
:: Déontologie Médicale
Page 1 sur 1
La responsabilité médicale
salam les docs ,
aujourdhui je vais vous parler d un sujet important , surtout pour les futurs internes qui vont exercer sous leur propre résponsabilité pour la 1 ere fois en 7 eme année .
avant ça ,l interne doit savoir qlq notions sur le droit medical et la responsabilité médicale ,source de sanction ,ou d indemnisation .
Le médecin est un citoyen qui exerce une activité à risques au sein d'une profession organisée. En tant que citoyen, il répond de ses actes devant la société.
En tant que praticien, il en répond :
- devant ses pairs,
- devant ses malades.
Qu'il commette une faute dans l'exercice de son art et il peut :
- être sanctionné par les Juridictions professionnelles ou celles du Droit Commun (Civile et Pénale),
- être contraint à verser à sa victime, des dommages et intérêts.
La mise en cause de la Responsabilité Médicale peut donc prendre deux aspects :
- un aspect de sanction,
- un aspect d'indemnisation.
a chaque fois je lance un type de résponsabilité ok les docs , j espère que ca va vous plaire ,
merci .
aujourdhui je vais vous parler d un sujet important , surtout pour les futurs internes qui vont exercer sous leur propre résponsabilité pour la 1 ere fois en 7 eme année .
avant ça ,l interne doit savoir qlq notions sur le droit medical et la responsabilité médicale ,source de sanction ,ou d indemnisation .
Le médecin est un citoyen qui exerce une activité à risques au sein d'une profession organisée. En tant que citoyen, il répond de ses actes devant la société.
En tant que praticien, il en répond :
- devant ses pairs,
- devant ses malades.
Qu'il commette une faute dans l'exercice de son art et il peut :
- être sanctionné par les Juridictions professionnelles ou celles du Droit Commun (Civile et Pénale),
- être contraint à verser à sa victime, des dommages et intérêts.
La mise en cause de la Responsabilité Médicale peut donc prendre deux aspects :
- un aspect de sanction,
- un aspect d'indemnisation.
a chaque fois je lance un type de résponsabilité ok les docs , j espère que ca va vous plaire ,
merci .
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
La responsabilité médicale
1 Responsabilité, source de sanction
1.1 La Responsabilité Pénale
1.2 Responsabilité disciplinaire
2 Responsabilité, source d'indemnisation
2.1 Responsabilité contractuelle
2.1.1 Fautes contre l'humanisme
2.1.2 Fautes de technique médicale
2.2 Responsabilité Administrative
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
1.1 La Responsabilité Pénale
La Responsabilité Pénale peut être mise en cause, quels que soient la qualité et le mode d'exercice (libéral ou hospitalier public).
Il suffit, pour cela, que la faute soit constitutive d'une infraction dont la répression est prévue par le Code Pénal. Elles sont nombreuses :
- violences volontaires,
- faux certificats,
- infraction à la législation sur les stupéfiants,
- euthanasie,
- stérilisation humaine volontaire sans finalité thérapeutique,
- interruption illégale de grossesse,
- expérimentation sans le consentement de l'individu,
- assistance médicale à la procréation en dehors des dispositions légales,
mais aussi,
- violation du secret professionnel,
- non assistance à personne en péril et encore,
- manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence. (création du Nouveau Code Pénal)
Le Code Pénal prévoit aussi une incrimination qui peut être retenue contre un médecin malgré ses termes :
"Homicide par imprudence, maladresse, inattention ou inobservation des règlements", il en est de même des violences qui n'ont pas entraîné la mort.... c'est dans cette circonstance que le corps médical s'émeut.
En effet, si la conscience médicale reconnaît la nature délictuelle voire criminelle de l'établissement de faux certificats ou de violences volontaires infligées à un malade, elle ne voit aucun rapport entre le délinquant qui vole à l'étalage et le chirurgien dont le patient décède à la suite d'une intervention. Or, le vol et l'homicide par imprudence sont des infractions réprimées par le Code Pénal.
C'est le malade qui, s'estimant victime du médecin, choisit la voie judiciaire, il peut :
- saisir la justice civile pour demander réparation de son dommage,
ou
- déposer plainte avec constitution de partie civile entre les mains d'un juge d'instruction. Il espère alors que le médecin sera condamné à une peine de prison ou d'amende et secondairement à indemniser le préjudice.
Ce choix passionnel se heurte souvent aux exigences du Droit Pénal en matière d'administration de la preuve. La faute médicale est difficile à prouver, et en l'absence d'absolue certitude, le magistrat est conduit à prononcer un "non-lieu" en faveur du médecin.
L'absence de condamnation pénale entraîne l'absence d'indemnisation au motif de l'identité des fautes.
Ce n'est donc pas une démarche souhaitable, ni pour le médecin, ni pour le malade :
- pour le médecin, la mise en cause, voire en examen, est infamante même si elle débouche sur un non-lieu,
- pour le malade, l'issue de l'action est incertaine et l'indemnisation rare même si le dommage est patent.
La Responsabilité Pénale peut être mise en cause, quels que soient la qualité et le mode d'exercice (libéral ou hospitalier public).
Il suffit, pour cela, que la faute soit constitutive d'une infraction dont la répression est prévue par le Code Pénal. Elles sont nombreuses :
- violences volontaires,
- faux certificats,
- infraction à la législation sur les stupéfiants,
- euthanasie,
- stérilisation humaine volontaire sans finalité thérapeutique,
- interruption illégale de grossesse,
- expérimentation sans le consentement de l'individu,
- assistance médicale à la procréation en dehors des dispositions légales,
mais aussi,
- violation du secret professionnel,
- non assistance à personne en péril et encore,
- manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence. (création du Nouveau Code Pénal)
Le Code Pénal prévoit aussi une incrimination qui peut être retenue contre un médecin malgré ses termes :
"Homicide par imprudence, maladresse, inattention ou inobservation des règlements", il en est de même des violences qui n'ont pas entraîné la mort.... c'est dans cette circonstance que le corps médical s'émeut.
En effet, si la conscience médicale reconnaît la nature délictuelle voire criminelle de l'établissement de faux certificats ou de violences volontaires infligées à un malade, elle ne voit aucun rapport entre le délinquant qui vole à l'étalage et le chirurgien dont le patient décède à la suite d'une intervention. Or, le vol et l'homicide par imprudence sont des infractions réprimées par le Code Pénal.
C'est le malade qui, s'estimant victime du médecin, choisit la voie judiciaire, il peut :
- saisir la justice civile pour demander réparation de son dommage,
ou
- déposer plainte avec constitution de partie civile entre les mains d'un juge d'instruction. Il espère alors que le médecin sera condamné à une peine de prison ou d'amende et secondairement à indemniser le préjudice.
Ce choix passionnel se heurte souvent aux exigences du Droit Pénal en matière d'administration de la preuve. La faute médicale est difficile à prouver, et en l'absence d'absolue certitude, le magistrat est conduit à prononcer un "non-lieu" en faveur du médecin.
L'absence de condamnation pénale entraîne l'absence d'indemnisation au motif de l'identité des fautes.
Ce n'est donc pas une démarche souhaitable, ni pour le médecin, ni pour le malade :
- pour le médecin, la mise en cause, voire en examen, est infamante même si elle débouche sur un non-lieu,
- pour le malade, l'issue de l'action est incertaine et l'indemnisation rare même si le dommage est patent.
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
salam
Excellent Message , Barak Allah fik , si tout le mode est d'accord on peut ajouter une sous rubrique de Déontologie médicale , car je trouve ce domaine hyper important pour connaitre a la lettre nos devoirs et nos droits
Bonne continuation Dr Nadia 24
Excellent Message , Barak Allah fik , si tout le mode est d'accord on peut ajouter une sous rubrique de Déontologie médicale , car je trouve ce domaine hyper important pour connaitre a la lettre nos devoirs et nos droits
Bonne continuation Dr Nadia 24
Le Fondateur- Le Fondateur
- Messages : 547
inscrit(e) le: : 26/04/2009
Localisation : Algérie
Re: La responsabilité médicale
1.2 Responsabilité disciplinaire
L'une des conditions de l'exercice de la médecine, en France, est l'inscription au Tableau de l'Ordre.
Le médecin s'engage à respecter les règles déontologiques lesquelles sont teintées de morale, de droit et d'aspects purement professionnels. La faute médicale peut être uniquement professionnelle et ne pas regarder la Justice de Droit Commun (non respect des règles de confraternité, utilisation abusive de titres ou de qualifications, infraction à la législation de protection sociale etc...).
Elle peut être tout à la fois professionnelle et de Droit Commun.
Les Juridictions Professionnelles sanctionnent le médecin d'un avertissement, d'un blâme, d'une interdiction temporaire d'exercer ou d'une radiation.
En matière civile, l'Ordre n'est pas tenu de suivre les décisions du Juge s'il estime que la faute de Droit Commun ne constitue pas une faute professionnelle.
En matière Pénale, il doit suivre la décision de la Juridiction. C'est l'Ordre Régional qui est compétent en première instance. Le recours s'effectue devant la Section Disciplinaire de l'Ordre National. Le recours ultime est porté devant le Conseil d'Etat.
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
merci bcp nadia, sujet très interissant
baraka allaho fik
baraka allaho fik
black-hole- Super Moderateur
- Messages : 362
inscrit(e) le: : 28/04/2009
Re: La responsabilité médicale
2 Responsabilité, source d'indemnisation
2.1 Responsabilité contractuelle
C'est celle du médecin libéral ou de l'hospitalier public qui pratique un acte libéral (activité privée à l'hôpital).
Il se crée entre le médecin et le malade un contrat (le contrat de soins). Ce contrat est oral (sauf cas particuliers), tacite, sui generis et synallagmatique (engage les deux volontés).
Le contrat n'existe pas lorsque :
- l'un des deux protagoniste n'a pas capacité à contracter (mineur, incapable majeur, comateux...)
- l'objet du contrat n'est pas licite (euthanasie, stérilisation humaine volontaire...).
Le médecin s'oblige :
- à respecter ses devoirs d'humanisme,
- à donner des soins.
Le malade s'oblige :
- à suivre les prescriptions,
- à honorer son praticien.
La responsabilité contractuelle demeure fondée sur la faute, que le demandeur (le malade) doit prouver. La faute résulte de l'inexécution des obligations du contrat. La prescription est trentenaire.
2.1 Responsabilité contractuelle
C'est celle du médecin libéral ou de l'hospitalier public qui pratique un acte libéral (activité privée à l'hôpital).
Il se crée entre le médecin et le malade un contrat (le contrat de soins). Ce contrat est oral (sauf cas particuliers), tacite, sui generis et synallagmatique (engage les deux volontés).
Le contrat n'existe pas lorsque :
- l'un des deux protagoniste n'a pas capacité à contracter (mineur, incapable majeur, comateux...)
- l'objet du contrat n'est pas licite (euthanasie, stérilisation humaine volontaire...).
Le médecin s'oblige :
- à respecter ses devoirs d'humanisme,
- à donner des soins.
Le malade s'oblige :
- à suivre les prescriptions,
- à honorer son praticien.
La responsabilité contractuelle demeure fondée sur la faute, que le demandeur (le malade) doit prouver. La faute résulte de l'inexécution des obligations du contrat. La prescription est trentenaire.
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
merci pour ce topic
j'atten la suite avec les fautes contre l'humanisme
j'atten la suite avec les fautes contre l'humanisme
omar19- Membre Actif
- Messages : 1736
inscrit(e) le: : 01/05/2009
Re: La responsabilité médicale
2.1.1 Fautes contre l'humanisme
Le médecin doit respecter la personne du malade et sa dignité. Ce respect implique :
- l'obligation de n'intervenir qu'avec le consentement du patient
- le devoir d'assistance
- le respect du secret
2.1.1.1 Le respect du secret (cf. cours sur le secret professionnel)
2.1.1.2 Le devoir d'assistance
Mise à part la circonstance particulière que constitue l'assistance à personne en péril, le médecin qui accepte de donner ses soins ne peut abandonner son malade en cours d'intervention (diagnostique ou thérapeutique).
Il est admis à refuser ses soins mais seulement en dehors de l'urgence et s'il cesse de le faire, il doit s'assurer de leur continuité.
2.1.1.3 L'obtention du consentement
Elle est subordonnée à l'information du malade qui ne peut consentir à un acte médical s'il a été informé de son contenu.
La jurisprudence estime que cette information doit être claire, loyale, approximative et intelligible.
Seuls les risques habituels doivent être explicités. Les risques exceptionnels peuvent être retenus, sauf s'ils sont disproportionnés ou si l'objet de l'acte médical s'éloigne par trop de la finalité thérapeutique (chirurgie esthétique).
L'information est donnée au malade lui-même ou au titulaire de l'autorité parentale pour le mineur, ou au représentant légal pour le majeur incapable.
Elle est orale sauf circonstances prévues par la loi. Le consentement est recueilli de la même manière sauf s'il s'agit d'une IVG, d'une AMP, d'une recherche médicale, d'une plasmaphérèse.
L'information doit porter sur :
- l'état du malade,
- la nature et la mise en oeuvre du traitement ainsi que les risques,
- les précautions à prendre après l'acte médical.
La preuve du défaut d'information est à la charge du malade.
Des décisions récentes de la Cour de Cassation (1997) semblent laisser à penser que ce principe puisse souffrir des tempéraments.
La première décision (février 1997) semblait s'orienter vers un retournement de la charge de la preuve de l'information qui incomberait désormais au médecin et non au malade.
La seconde décision (octobre 1997) est plus tempérée et semble se rapprocher de la situation antérieure. L'infirmation médicale pourrait être apportée "par tous moyens" et non par un document écrit obligaoire (rédigé par le médecin - signé par le malade) comme semblait l'inciter la décision de février 1997.
Le médecin doit respecter la personne du malade et sa dignité. Ce respect implique :
- l'obligation de n'intervenir qu'avec le consentement du patient
- le devoir d'assistance
- le respect du secret
2.1.1.1 Le respect du secret (cf. cours sur le secret professionnel)
2.1.1.2 Le devoir d'assistance
Mise à part la circonstance particulière que constitue l'assistance à personne en péril, le médecin qui accepte de donner ses soins ne peut abandonner son malade en cours d'intervention (diagnostique ou thérapeutique).
Il est admis à refuser ses soins mais seulement en dehors de l'urgence et s'il cesse de le faire, il doit s'assurer de leur continuité.
2.1.1.3 L'obtention du consentement
Elle est subordonnée à l'information du malade qui ne peut consentir à un acte médical s'il a été informé de son contenu.
La jurisprudence estime que cette information doit être claire, loyale, approximative et intelligible.
Seuls les risques habituels doivent être explicités. Les risques exceptionnels peuvent être retenus, sauf s'ils sont disproportionnés ou si l'objet de l'acte médical s'éloigne par trop de la finalité thérapeutique (chirurgie esthétique).
L'information est donnée au malade lui-même ou au titulaire de l'autorité parentale pour le mineur, ou au représentant légal pour le majeur incapable.
Elle est orale sauf circonstances prévues par la loi. Le consentement est recueilli de la même manière sauf s'il s'agit d'une IVG, d'une AMP, d'une recherche médicale, d'une plasmaphérèse.
L'information doit porter sur :
- l'état du malade,
- la nature et la mise en oeuvre du traitement ainsi que les risques,
- les précautions à prendre après l'acte médical.
La preuve du défaut d'information est à la charge du malade.
Des décisions récentes de la Cour de Cassation (1997) semblent laisser à penser que ce principe puisse souffrir des tempéraments.
La première décision (février 1997) semblait s'orienter vers un retournement de la charge de la preuve de l'information qui incomberait désormais au médecin et non au malade.
La seconde décision (octobre 1997) est plus tempérée et semble se rapprocher de la situation antérieure. L'infirmation médicale pourrait être apportée "par tous moyens" et non par un document écrit obligaoire (rédigé par le médecin - signé par le malade) comme semblait l'inciter la décision de février 1997.
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
merci dr nadia tres interessant !!! et c'est le moment de bien connaitre ses droits et devoirs !!
dr mirion- Membre Actif
- Messages : 2131
inscrit(e) le: : 27/04/2009
Localisation : entre A et B
Re: La responsabilité médicale
2.1.2 Fautes de technique médicale
Ce sont les fautes qui relèvent de l'inexécution de l'obligation de soins. Les soins doivent être conformes aux données acquises de la science et correspondre à la mise en œuvre de tous les moyens humains ou techniques nécessaires à l'obtention du meilleur traitement.
Il s'agit bien d'une obligation de moyens et non de résultat. Sauf si le médecin s'est engagé à un résultat donné (exemple le plus fréquent : chirurgie esthétique). Il existe en effet, dans tout acte médical une part "d'aléa" qui ne permet pas d'affirmer le résultat.
C'est en ce domaine que la faute médicale est la plus difficile à établir.
A quoi correspondent les données acquises de la science ?
Sont-elles des usages, des manières habituelles de pratiquer pour le plus grand nombre à un moment donné ?
Le juge est amené à s'entourer d'avis techniques pour l'aider à répondre à ces questions. C'est le champ d'intervention des experts.
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
merci dr nadia pour ce rappel
dr sara- Messages : 35
inscrit(e) le: : 13/07/2009
Re: La responsabilité médicale
merci nadia c très interissant
dr.bochra- Super Moderateur
- Messages : 1275
inscrit(e) le: : 27/04/2009
Localisation : .
Re: La responsabilité médicale
pas de probleme sara et bochra ,on exerce une activité a risque en tant que medecin ,donc on doit connaitre tout ce qui conserne la résponsabilité medicale ,et si on oublie ,on fait un rappel ensemble .
demain nchalah je poste la derniere partie de mon topic "la responsabilité administrative" .
demain nchalah je poste la derniere partie de mon topic "la responsabilité administrative" .
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
2.2 Responsabilité Administrative
Lorsque le dommage résulte du fait d'un médecin hospitalier, c'est l'Administration qui est mise en cause. Sa responsabilité est engagée du fait de son préposé.
Le malade doit s'adresser au Directeur de l'Etablissement Public de Santé pour demander indemnisation. Celui-ci accède à sa demande ou refuse.
C'est lorsque l'Etablissement Public de Sanbté refuse que le Tribunal Administratif peut être saisi.
Jusqu'à une période récente, la Responsabilité de l'Administration pouvait être engagée de différentes manières :
- pour faute simple,
- pour faute lourde (faute médicale),
- pour faute dans l'organisation du service.
A la suite d'un revirement de la jurisprudence, (1992) ce régime un peu complexe est caduc.
Désormais, "une faute" (n'importe laquelle) dès lors qu'elle est prouvée suffit à engager la Responsabilité de l'Etablissement.
Ceci a eu pour effet, heureux, de faire disparaître l'inégalité qui subsistait entre les régimes d'indemnisation, selon que les dommages étaient survenus à la suite d'un acte libéral ou d'un acte hospitalier.
La Responsabilité de l'Administration est donc systématiquement engagée mais demeure pour l'Etablissement Public de Santé, la possibilité de se retourner contre son préposé, s'il peut prouver que la faute constitue "une faute détachable du service".
C'est pour cette raison que tout médecin hospitalier (même étudiant) doit s'assurer !
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
EXECELLENT SUJET MERCI
dr-sihem- Membre Actif
- Messages : 71
inscrit(e) le: : 24/05/2009
Age : 38
Localisation : ALGERIE
Re: La responsabilité médicale
c trés iterressant merci
stent- Membre Actif
- Messages : 94
inscrit(e) le: : 11/05/2009
Age : 38
Localisation : batna
Re: La responsabilité médicale
merci à vous docs .
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
je viens de découvrir le sujet que j'estime primordial de connaitre par tous medecin.
vous avez dit Dr
'une des conditions de l'exercice de la médecine, en France, est l'inscription au Tableau de l'Ordre.
même en algerie la non inscription au tableau d'ordre fait partie de l'exercice illégale de la médecine.
très bon travail . allah yahfdek
vous avez dit Dr
'une des conditions de l'exercice de la médecine, en France, est l'inscription au Tableau de l'Ordre.
même en algerie la non inscription au tableau d'ordre fait partie de l'exercice illégale de la médecine.
très bon travail . allah yahfdek
redaoui- Messages : 36
inscrit(e) le: : 04/08/2010
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
bla mzia tbib
nadia 24- Membre Actif
- Messages : 121
inscrit(e) le: : 23/07/2009
Age : 38
Localisation : alger
Re: La responsabilité médicale
Salem;
le sujet de la responsabilité est très intéressant qui englobe la pratique quotidienne de la médecine.
concernant l'inscription au tableau de l'ordre ; avant 1990 l'inscription n’était pas obligatoire selon la loi 85- 05 du 16/02/1985 relative à la protection et à la promotion de la sante mais après l'amendement de 1990 et l’apparition du décret 276 relatif au code de déontologie médicale, la dite loi sanitaire 85-05 a été modifiée concernant les règles de l'exercice de la médecine en Algérie: articles 197, 198, 199 et 200 rendant l'inscription obligatoire sauf pour les médecins militaires et les étrangers autorisés à exercer en Algérie.
le sujet de la responsabilité est très intéressant qui englobe la pratique quotidienne de la médecine.
concernant l'inscription au tableau de l'ordre ; avant 1990 l'inscription n’était pas obligatoire selon la loi 85- 05 du 16/02/1985 relative à la protection et à la promotion de la sante mais après l'amendement de 1990 et l’apparition du décret 276 relatif au code de déontologie médicale, la dite loi sanitaire 85-05 a été modifiée concernant les règles de l'exercice de la médecine en Algérie: articles 197, 198, 199 et 200 rendant l'inscription obligatoire sauf pour les médecins militaires et les étrangers autorisés à exercer en Algérie.
niz2006- Messages : 3
inscrit(e) le: : 27/10/2011
Localisation : ain beida
Sujets similaires
» Hépatho-Gastroentérologie Médicale
» CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE ALGERIEN
» Initiation à la sémiologie médicale
» Informatique Médicale E-Santé
» Hémoglobinopathies en Pratique Médicale Courante
» CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE ALGERIEN
» Initiation à la sémiologie médicale
» Informatique Médicale E-Santé
» Hémoglobinopathies en Pratique Médicale Courante
DOC DZ...La Communauté des Etudiants et Praticiens en Médecine :: LES MEDECINS ... :: MEDECINE GENERALE
:: Déontologie Médicale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Lun 25 Mar - 20:37 par faridw27
» Coloscopie virtuelle, imagerie médicale pratique
Ven 15 Mar - 22:32 par lesconnaissances
» TOUTE L'EMBRYOLOGIE DE LA FECONDATION JUSQU'A L'INFINI!!!
Mar 12 Mar - 8:53 par Ezéchiel
» Histologie fonctionnelle Manuel et Atlas de Wheater, Exclusivité Doc DZ
Lun 4 Mar - 15:55 par Guabos
» Dermatologie infectieuse
Dim 25 Fév - 11:56 par Alasko
» Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie , 2020
Mar 30 Jan - 20:21 par telechargers
» plus de 3300 question à réponses ouvertes courtes de sémiologie
Jeu 9 Nov - 10:13 par DSDIAMIL
» ARBRES DECISIONNELS EN PEDIATRIE
Mer 8 Nov - 18:34 par Ikramamro61
» Imagerie des Urgences 2019
Lun 6 Nov - 14:06 par Drdemb
» Guide du bon usage examens d'imagerie médicale
Lun 6 Nov - 14:01 par Drdemb
» Recommandations de bonne pratique et Perfectionnement en Pediatrie en Exclusivité pour Vous
Sam 4 Nov - 19:48 par Ikramamro61
» Besoin d’un livre
Jeu 26 Oct - 13:29 par Mumu
» précis d'obstétrique par robert merger
Mar 24 Oct - 2:43 par hlyes1973
» 18 cours de Pharmacologie Spéciale
Lun 11 Sep - 17:49 par hadjardz
» collection de cours orthopedie pour externes internes et residents
Lun 11 Sep - 14:00 par doc.richie73
» LIVRE"Pathologies vasculaires oculaires" rapport SFO 2008
Mar 13 Juin - 18:27 par vasileva722
» la collection Facile (ELSEVIER / MASSON)
Lun 1 Mai - 10:25 par lesconnaissances
» Collection Clinique et Semiologie:
Mar 4 Avr - 1:46 par ABDOUL-DJALIL
» Cahiers d'anatomie
Mar 4 Avr - 1:26 par ABDOUL-DJALIL
» Précis d'obstétrique
Mer 22 Mar - 20:03 par Douniakd
» Précis d'obstétrique
Mer 22 Mar - 20:02 par Douniakd
» Mémento de pathologie 5e édition 2017 Eclusivité Doc DZ
Jeu 10 Nov - 14:01 par Lamy
» appareil urinaire
Dim 2 Oct - 23:21 par landrykp123
» Merci de signaler les liens morts ici !
Mer 21 Sep - 12:27 par khaled-doc
» La biochimie en 1001 QCM PCEM
Mer 31 Aoû - 9:30 par bentolila
» Livre Echographie 4 eme édition " imagerie médicale formation "
Dim 14 Aoû - 23:26 par miz10
» Collection Cas cliniques en imagerie ...5 Livres pour vous
Dim 14 Aoû - 23:12 par miz10
» Les Infections Intra-Abdominales Aiguës
Mer 18 Mai - 14:40 par HINAULT
» 50 cas clinique pediatrie.
Mer 23 Mar - 5:48 par AmiraB0304
» guide des medicaments injectables/adulte
Ven 10 Déc - 23:57 par IDE Bamba
» Protocoles médicaux
Ven 10 Déc - 23:51 par IDE Bamba
» physio humaine
Mer 28 Juil - 17:57 par Sebastien KALOMBO
» Comment télécharger nos documents et fichiers
Mer 28 Juil - 17:32 par Sebastien KALOMBO
» MIKBOOK : les cahiers de l'internat 3eme edition
Mer 14 Juil - 12:55 par doctoresse18
» Guide de prise en charge de la diarhée chez l'enfant
Ven 25 Juin - 14:01 par waju
» logiciel vidal expert 2013 avec activation jusqu'à 2100
Jeu 20 Mai - 18:11 par salih
» La Collection Campus illustré et référence : 8 livres pour vous...
Jeu 18 Mar - 7:53 par Dontstop
» 20 livres de la Collection Médecine KB dont 3 conformes aux ECNi
Mar 16 Mar - 15:34 par Le Fondateur
» MAJBOOK - Le livre du Major editions Med-Line
Mar 16 Mar - 15:29 par Le Fondateur
» La Collection Ophtalmologie (Elsevier-Masson-Springer)
Lun 1 Fév - 10:16 par Le Fondateur