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Escarres
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DOC DZ...La Communauté des Etudiants et Praticiens en Médecine :: LES MEDECINS ... :: CLINIQUE ET INTERNAT
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Escarres
Une escarre est une nécrose ischémique des tissus compris entre le plan du support sur lequel repose le sujet et le plan osseux.
Physiopathologie
1. Ischémie des tissus cutanés
Elle est provoquée par une compression longue des parties molles sur le plan osseux sous-jacent. Les zones de prédilection sont représentées par les zones d'appui avec une faible épaisseur de revêtement cutané : région sacrée, hanches, talons. Plusieurs phénomènes interviennent dans la pathogénie : la compression prolongée des tissus mous, supérieure à la pression de perfusion capillaire, les troubles métaboliques, nutritionnels, si fréquents chez les grands vieillards, l'hypotrophie et l'hypotonie musculaire des gens âgés et des polytraumatisés, les processus de sénescence cutanée, dermique en particulier chez des sujets âgés.
2. Troubles de sensibilité
Le sujet qui ne ressent plus la gêne, l'inconfort de la position couchée prolongée, ne mobilise plus spontanément ses points d'appui (rachis, os iliaques, calcanéums). La pression entre les os et la surface cutanée qui en résulte détermine une stase vasculaire, et la constitution de thromboses, d'où nécrose cutanée et sphacélisation.
3. Évolution des lésions
Ainsi se constitue l'escarre, avec 3 phases évolutives.
Il s'agit d'abord d'un érythème avec œdème, puis apparition de phlyctènes sur fond érythémateux. À ce stade, on peut encore prévenir l'évolution de l'escarre proprement dite.
La deuxième phase est celle d'escarre fermée : aspect noirâtre du tégument entouré d'une bordure érythémateuse. La lésion n'est pas douloureuse. On distingue parfois un écoulement séro-purulent ou purulent soulevant la partie nécrosée. L'escarre est définitivement constituée, après nettoyage des sphacèles.
Il s'agit alors d'une plaie à bord irréguliers, très profonde, au fond de laquelle on peut apercevoir la surface osseuse sous-jacente. À ce stade, le traitement associe des soins infirmiers et des mesures chirurgicales : excision, greffes de peau.
On ne peut parler de traitement de l'escarre de décubitus sans insister sur l'importance de la prévention et des mesures prophylactiques
Physiopathologie
1. Ischémie des tissus cutanés
Elle est provoquée par une compression longue des parties molles sur le plan osseux sous-jacent. Les zones de prédilection sont représentées par les zones d'appui avec une faible épaisseur de revêtement cutané : région sacrée, hanches, talons. Plusieurs phénomènes interviennent dans la pathogénie : la compression prolongée des tissus mous, supérieure à la pression de perfusion capillaire, les troubles métaboliques, nutritionnels, si fréquents chez les grands vieillards, l'hypotrophie et l'hypotonie musculaire des gens âgés et des polytraumatisés, les processus de sénescence cutanée, dermique en particulier chez des sujets âgés.
2. Troubles de sensibilité
Le sujet qui ne ressent plus la gêne, l'inconfort de la position couchée prolongée, ne mobilise plus spontanément ses points d'appui (rachis, os iliaques, calcanéums). La pression entre les os et la surface cutanée qui en résulte détermine une stase vasculaire, et la constitution de thromboses, d'où nécrose cutanée et sphacélisation.
3. Évolution des lésions
Ainsi se constitue l'escarre, avec 3 phases évolutives.
Il s'agit d'abord d'un érythème avec œdème, puis apparition de phlyctènes sur fond érythémateux. À ce stade, on peut encore prévenir l'évolution de l'escarre proprement dite.
La deuxième phase est celle d'escarre fermée : aspect noirâtre du tégument entouré d'une bordure érythémateuse. La lésion n'est pas douloureuse. On distingue parfois un écoulement séro-purulent ou purulent soulevant la partie nécrosée. L'escarre est définitivement constituée, après nettoyage des sphacèles.
Il s'agit alors d'une plaie à bord irréguliers, très profonde, au fond de laquelle on peut apercevoir la surface osseuse sous-jacente. À ce stade, le traitement associe des soins infirmiers et des mesures chirurgicales : excision, greffes de peau.
On ne peut parler de traitement de l'escarre de décubitus sans insister sur l'importance de la prévention et des mesures prophylactiques
sabra- Membre Actif
- Messages : 178
inscrit(e) le: : 25/08/2009
Localisation : HERE
Re: Escarres
merci pour les infos resumées et interessantes
baraka allah fik
baraka allah fik
Libre-d-espriT- Plume d'Or
- Messages : 1255
inscrit(e) le: : 01/05/2009
Age : 36
Localisation : dans mes revves qui ne se realisent jamais
hi c la suite......................
Étiologie
1.Escarra de décubitus
Le plus souvent il s'agit d'escarre de décubitus, le terrain est alors celui de l'immobilisation prolongée en décubitus :
- sujets âgés et donc souffrant de troubles métaboliques et de dénutrition ;
- mais aussi à tout âge, immobilisation prolongée en particulier chez les comateux, les paraplégiques ou tétraplégiques. Le plus souvent, il s'agit alors de troubles phoniques compliquant une para- ou tétraplégie traumatique : accidents de la voie publique, traumatismes sportifs, chutes…
2. Escarre, complication
L'escarre peut aussi faire figure de complication des atteintes sensitives lors d'affections neurologiques non traumatiques, neuropathies sensitives par exemple, qu'elle qu'en soit la cause (diabète, éthylisme, autre neuropathie), en dehors bien sûr des escarres survenant au cours ou au décours d'état comateux.
3. Escarres aiguës ou chroniques
Selon les circonstances de survenue, il convient de différencier les escarres chroniques (paraplégies, états grabataires des sujets âgés, toutes les causes d'alitement prolongé, où les escarres grèvent le pronostic vital des patients) et les escarres aiguës (anesthésie générale, coma médicamenteux…) qui augmentent alors la durée de l'hospitalisation, le coût du traitement et l'inconfort du malade.
1.Escarra de décubitus
Le plus souvent il s'agit d'escarre de décubitus, le terrain est alors celui de l'immobilisation prolongée en décubitus :
- sujets âgés et donc souffrant de troubles métaboliques et de dénutrition ;
- mais aussi à tout âge, immobilisation prolongée en particulier chez les comateux, les paraplégiques ou tétraplégiques. Le plus souvent, il s'agit alors de troubles phoniques compliquant une para- ou tétraplégie traumatique : accidents de la voie publique, traumatismes sportifs, chutes…
2. Escarre, complication
L'escarre peut aussi faire figure de complication des atteintes sensitives lors d'affections neurologiques non traumatiques, neuropathies sensitives par exemple, qu'elle qu'en soit la cause (diabète, éthylisme, autre neuropathie), en dehors bien sûr des escarres survenant au cours ou au décours d'état comateux.
3. Escarres aiguës ou chroniques
Selon les circonstances de survenue, il convient de différencier les escarres chroniques (paraplégies, états grabataires des sujets âgés, toutes les causes d'alitement prolongé, où les escarres grèvent le pronostic vital des patients) et les escarres aiguës (anesthésie générale, coma médicamenteux…) qui augmentent alors la durée de l'hospitalisation, le coût du traitement et l'inconfort du malade.
sabra- Membre Actif
- Messages : 178
inscrit(e) le: : 25/08/2009
Localisation : HERE
encor la siute c la prévention
Prévention
1. Ensemble de mesures prophylactiques
Celles-ci doivent être systématiquement envisagées dès qu'un malade âgé ou un sujet jeune est condamné à un décubitus prolongé. Le personnel infirmier doit être prévenu de ces mesures et de leur importance, c'est lui qui aura l'essentiel de la responsabilité de la prophylaxie. Il n'y a en effet guère de thérapeutique de l'escarre constituée. Il faut l'empêcher d'apparaître.
2. Dans les tout premiers jours d'évolution
La phase d'érythème non douloureux, localisé aux zones de pression est un signe d'alarme qui doit faire mettre en œuvre sans tarder les mesures de prophylaxie nécessaire, sans lesquelles l'évolution inéluctable se fait vers l'escarrification.
3. Trois mesures apparaissent nécessaires
à Réduction de l'appui en temps donné : il faut tolérer une immobilité totale de 3 h au lit, 2 h en fauteuil, et donc faire procéder à une mobilisation passive du patient par le personnel de soins de façon très régulière.
à Traitement des zones d'appui : plusieurs fois par jour - au moins 3 fois en fait - infirmiers et kinésithérapeutes doivent effectuer un massage des zones d'appui, éventuellement même avec une crème type Cétavlon ou Biafine, ou même des applications alternées de glaçons et d'air chaud (au sèche-cheveux). D'autres mesures très utiles sont les badigeonnages à l'éosine aqueuse à visée asséchante, la propreté minutieuse du lit et l'hygiène rigoureuse du patient, changé dès qu'il se souille, pour éviter macération et pullulation microbienne.
à Diminution des phénomènes compressifs par un support adapté : les matelas à eau, les matelas à air avec boudins transverses, les matelas en mousse peuvent être utilisés et assurent une bonne répartition des pressions. Les matelas à plots mobiles limitent la macération et permettent les mesures kinésithérapiques. Les coussins en mousse sont utiles chez les patients assis au fauteuil.
Quant au lit fluidisé, son coût d'achat et de maintenance en limite l'utilisation à des secteurs de réanimation, chez des patients à haut risque. Il s'agit d'une cuve remplie de microsphères de céramique qui sont sans cesse brassées par un courant d'air chaud. Cela permet une répartition harmonieuse et utile de l'appui. Il supprime au maximum l'effet de friction. De plus, l'air chaud assèche les lésions suintantes et a aussi un effet antiseptique. Ce type de lit fluidisé est difficilement adaptable à la prévention de l'escarre à domicile. C'est en revanche un excellent moyen de traitement de l'escarre constituée ou après chirurgie.
à À ces mesures, on doit ajouter la surveillance des troubles hydroélectrolytiques et la correction des états de dénutrition, de carences, notamment chez les gens âgés, d'une anémie.
1. Ensemble de mesures prophylactiques
Celles-ci doivent être systématiquement envisagées dès qu'un malade âgé ou un sujet jeune est condamné à un décubitus prolongé. Le personnel infirmier doit être prévenu de ces mesures et de leur importance, c'est lui qui aura l'essentiel de la responsabilité de la prophylaxie. Il n'y a en effet guère de thérapeutique de l'escarre constituée. Il faut l'empêcher d'apparaître.
2. Dans les tout premiers jours d'évolution
La phase d'érythème non douloureux, localisé aux zones de pression est un signe d'alarme qui doit faire mettre en œuvre sans tarder les mesures de prophylaxie nécessaire, sans lesquelles l'évolution inéluctable se fait vers l'escarrification.
3. Trois mesures apparaissent nécessaires
à Réduction de l'appui en temps donné : il faut tolérer une immobilité totale de 3 h au lit, 2 h en fauteuil, et donc faire procéder à une mobilisation passive du patient par le personnel de soins de façon très régulière.
à Traitement des zones d'appui : plusieurs fois par jour - au moins 3 fois en fait - infirmiers et kinésithérapeutes doivent effectuer un massage des zones d'appui, éventuellement même avec une crème type Cétavlon ou Biafine, ou même des applications alternées de glaçons et d'air chaud (au sèche-cheveux). D'autres mesures très utiles sont les badigeonnages à l'éosine aqueuse à visée asséchante, la propreté minutieuse du lit et l'hygiène rigoureuse du patient, changé dès qu'il se souille, pour éviter macération et pullulation microbienne.
à Diminution des phénomènes compressifs par un support adapté : les matelas à eau, les matelas à air avec boudins transverses, les matelas en mousse peuvent être utilisés et assurent une bonne répartition des pressions. Les matelas à plots mobiles limitent la macération et permettent les mesures kinésithérapiques. Les coussins en mousse sont utiles chez les patients assis au fauteuil.
Quant au lit fluidisé, son coût d'achat et de maintenance en limite l'utilisation à des secteurs de réanimation, chez des patients à haut risque. Il s'agit d'une cuve remplie de microsphères de céramique qui sont sans cesse brassées par un courant d'air chaud. Cela permet une répartition harmonieuse et utile de l'appui. Il supprime au maximum l'effet de friction. De plus, l'air chaud assèche les lésions suintantes et a aussi un effet antiseptique. Ce type de lit fluidisé est difficilement adaptable à la prévention de l'escarre à domicile. C'est en revanche un excellent moyen de traitement de l'escarre constituée ou après chirurgie.
à À ces mesures, on doit ajouter la surveillance des troubles hydroélectrolytiques et la correction des états de dénutrition, de carences, notamment chez les gens âgés, d'une anémie.
sabra- Membre Actif
- Messages : 178
inscrit(e) le: : 25/08/2009
Localisation : HERE
Re: Escarres
merci pour tes efforts
c'est tres interessant
mais excuse moi si je vais fusionner les message tant qu'il parle du meme sujet dans un meme topic
c'est tres interessant
mais excuse moi si je vais fusionner les message tant qu'il parle du meme sujet dans un meme topic
Libre-d-espriT- Plume d'Or
- Messages : 1255
inscrit(e) le: : 01/05/2009
Age : 36
Localisation : dans mes revves qui ne se realisent jamais
DOC DZ...La Communauté des Etudiants et Praticiens en Médecine :: LES MEDECINS ... :: CLINIQUE ET INTERNAT
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